GREVES, BLOCAGES, EMEUTES... LA FRANCE SILENCIEUSE EN A RAS LE BOL
Par Jean-François Touzé
Manipulé par le Parti socialiste, infiltré par l'ultra gauche, débordé par la pègre des cités, le mouvement lycéen bascule dans l'émeute, la guérilla et le saccage tandis que se généralisent les blocages d'établissements tant dans les lycées que dans les facs.
Menacée de paralysie par la grève des transports, la fermeture des raffineries et les opérations de routiers, la France renoue avec le psychodrame social dans laquelle elle semble vouée à sombrer tous les trois ou quatre ans, avec celle fois ci en toile de fond la menace insurrectionnelle qu'agitent désormais ouvertement les plus radicaux, certes aujourd'hui minoritaires mais pour combien de temps encore?
Face à cette situation le gouvernement a un devoir de calme et de prudence pour que soient évités débordements et bavures.
Il a aussi celui de la fermeté et de la détermination pour que l'ordre soit maintenu, que la liberté de circuler soit préservée et que la continuité des services publiques et de notre vie économique soit assurée.
C'est, dans ces conditions, une exigence civique, pour toutes celles et tous ceux qui se reconnaisent dans les valeurs de libertés mais aussi d'ordre légitime qui sont celles de la droite de conviction, de serrer les rangs en soutenant le Président de la République, garant de l'autorité de l'Etat et de l'intérêt général.
La minorité agissante regroupée sous les banderoles de la CGT, de FO, de SUD, du PC, du NPA, du PG, de l'Unef, de l'UNL ou du MJS, mélée à la racaille des banlieues et aux militants anarchistes, ne fera pas la loi dans notre pays si elle sait que face à elle se développe un large mouvement de refus civique de céder aux chantages, d'adhésion à la nécessaire réforme et de volonté patriotique.
C'est maintenant que la France silencieuse doit se lever pour dire son ras le bol et sa volonté de se débarasser enfin des archaïsmes qui la plombe, de la pression terroriste d'une minorité syndicale dévoyée et de l'hyperviolence des délinquants des cités, troupes supplétives de la subversion révolutionnaire.