C'EST JUSTEMENT PARCE QUE SARKOZY AGIT QUE LES VIOLENCES SE MULTIPLIENT
Par Jean-François Touzé
Grenoble, Corbeilles, Marseille, Toulouse, La Courneuve, Roubaix, mais aussi plusieurs arrondissements de l'est parisien... Aucune ville ne semble désormais à l'abri des attaques commises contre les membres des forces de l'ordre qui se voient confrontés à une véritable guérilla urbaine.
Les beaux esprits qui feignent d'ignorer le lien entre délinquance et immigration ne pourront plus longtemps occulter une réalité sociale qui fait que des pans entiers du territoire national se trouve aujourd'hui en sécession de fait.
D'autres tenteront, au nom de leurs intérêts partisans, de faire de l'accélération et de l'accentuation des violences la preuve de l'incapacité de Nicolas Sarkozy à juguler l'insécurité et à rétablir la paix civile comme il s'y était engagé en 2002 en tant que ministre de l'intérieur, puis en 2007 dans sa campagne présidentielle. Ceux là stigmatiseront l'échec et voudront opposer l'impatience légitime de nos gendarmes et policiers, admirables de professionalisme et de sang froid dans l'exercice difficile de missions de plus en plus périlleuses, à un pouvoir supposé impuissant. Ce serait là, au moment où la France a besoin de montrer sa détermination dans le rassemblement et l'unité, une bien mauvaise action au service d'ambitions irresponsables.
La vérité est qu'aucun gouvernement jusqu'à présent n'a voulu s'attaquer à un problème hérité du mileu des années 60, dans l'insouciance et l'imprévision des trente glorieuses; qu'aucun gouvernement jusqu'à présent n'a voulu prendre à bras de corps la question de l'assimilation de ces jeunes nés français mais ne se considérant pas pour autant comme des nationaux; qu'aucun gouvernement jusqu'à présent n'a voulu, autrement qu'à coup de milliards donnés aux banlieues au titre de la politique de la ville, agir pour que ces territoires ne soient plus perdus pour la République; qu'aucun gouvernement jusqu'à présent ne s'est attaqué véritablement- et durablement- aux trafiquants multiples qui imposent aux cités la loi d'une pègre nouvelle; qu'aucun gouvernement n'a voulu, enfin, éradiquer les menaces intégristes qui font que dans certaines barres, la charia remplace bien souvent la loi républicaine.
C' est justement parce que Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, malgré les contraintes d'Etat ou extérieures dont ils doivent nécessairement tenir compte, s'attaquent à ces phénomènes que les violences s'aggravent. C'est parce que depuis des mois, le ministère de l' intérieur n'a cessé d'accroître la pression sur les dealers et de multiplier les descentes dans les halls et les caves d'immeubles, que les policiers sont aujourd'hui victimes de ces attaques de ceux qui veulent tout faire pour que continue leur minable autant que criminel petit commerce. C'est parce que le risque terroriste mais aussi intégriste est désormais pris au sérieux par le gouvernement et parce que la question de la maitrise des flux migratoires est devenue centrale, que les associations, malheureusement relayées par l'ONU, Bruxelles et la presse internationale,se mobilisent pour tenter de faire croire aux Français qu'ils vivent sous un régime crypto-vichyste.
Après tant d'années perdues où rien ne fut tenté, où la devise était "pas de vagues, demain sera un autre jour", il serait paradoxale de se plaindre qu'enfin le gouvernement de la République agisse pour rétablir l'ordre légitime.
L'ampleur des critiques comme l'accroissement des violences urbaines sont bien la preuve que le gouvernement est sur la bonne voie. la feuille de route est claire. Ne pas céder! Tenir bon!